Exposition permanente du SECOND EMPIRE à nos jours  » sciences et techniques …au numérique »

•Dans l’esprit de la première exposition Universelle l’exposition permanente présente l’état de l’art des découvertes scientifiques  et techniques qui ont transformé la France.

•Incarné par le séjour de Napoléon III au château le lieu se veut être un lieu de transition : Le dernier empereur des français et le premier président de la République mais aussi la venue de la duchesse de Berry derniére des bourdons. Enfin le saut technologique qui fera passer la France dans la modernité

•Il s’agit de traiter le sujet de cette modernité attaché au XIX avec celle de la transition numérique que vivent nos sociétés actuelles. Donc de s’intéresser surtout aux apports d el époque sur les mutations actuelles  digitales

•Pour rendre compte de l’ensemble tout ne peut pas être traité et nous prenons un parti pris …celui du numérique. •Un second sera celui des femmes et du féminisme

•A l’aide des différentes parties du château, ouvertes à l’exposition et visibles, nous utilisons les espaces muraux disponibles et nous attachons à organiser les séquences et scénarii dans un ordre cohérent.

•Les piéces et espaces par le personnalisation de tiennent compte de leur ambiance pour le choix des thèmes développés.

Georges Eugéne Haussmann

Si on doit citer un nom, un seul, de la rénovation de Paris au XIXè, Haussmann est sur toutes les bouches. Oui mais est-il vraiment le grand penseur des travaux ? Ou bien est-ce Napoléon III qui est aux manettes et se sert d’Haussmann pour réaliser ses rêves ? A vous de juger.

Qui est Haussmann ?

            Georges Eugène Haussmann est né en 1809 dans une famille bourgeoise protestante parisienne. Il suit des études de droit et fait carrière très vite dans l’administration de l’État français à Nerac, St-Giron, et Blaye notamment. Il participe grandement à moderniser la ville de Bordeaux à la suite de sa nomination comme préfet en 1851. Persigny, alors ministre de l’intérieur, le propulse préfet de la Seine le 22 juin 1853, Napoleon III lui confiera la tâche de transformer Paris quelques jours plus tard (29juin). Paris restera à jamais marqué par les travaux entreprit par Haussmann. De nombreux boulevard, avenue,… portent son nom à travers la France, on parle même du style Haussmannien, en référence au style architectural mis en place par ses directives.

            Sa fonction et sa notoriété lui permirent de se faire élire sénateur en 1857. C’est à la suite de cette élection comme sénateur qu’il revêt le titre de baron, titre que l’on peut s’octroyer une fois sénateur suite à un décret de Napoléon Ier. Destitué de son poste de préfet quelques mois avant la chute de l’Empire il continue dans la politique par la suite en devenant notamment député de Corse en 1877 avant de s’écarter définitivement de la vie politique par la suite. Il profitera de ses dernières années pour écrire ses mémoires. Il meurt en 1891 et est enterré depuis au Père Lachaise.

            Le rôle d’Haussmann quoique indéniable dans l’aménagement de Paris est cependant très discuté.

            En effet Haussmann suivait pour l’essentiel les directives que lui donnait Napoléon III. Comment le savoir me direz-vous ? Tout d’abord, de nombreux témoignages attestent d’une carte dessinée de Paris représentant les grands aménagements de la capitale. Oui mais ce n’est qu’une carte et il y a dû en avoir des centaines de faites… Certes, cependant cette carte a été dessinée par Napoléon III lui même et était exposée dans son bureau. Ensuite Haussmann était contre l’aménagement des grands parcs parisiens, car il jugeait que cela faisait de la place en moins pour ces immeubles. Donc aux vues de ces éléments, on se dit : « ce n’était qu’un maitre d’oeuvre de Napoléon III rien de plus ».

            C’est plus compliqué que cela. Car il avait un rôle majeur au sein de l’Empire (il assistait au conseil des ministres alors qu’il était seulement préfet). De plus il a su lever des fonds colossaux 850M de francs-or empruntés en 10 ans ce que ses prédécesseurs n’avaient pas sût faire. Il est adepte de la doctrine de « la dépense productive » c’est-à-dire que la dépense du moment se remboursera à l’aide de la croissance des recettes qu’elle va générer. Cependant sa gestion financière très opaque, notamment celle des « bons de délégations » et le remboursement des emprunts, aura raison de lui et participera à son éviction en 1870. Pour se rendre compte de la colossale levée de fond il faut voir tout d’abord le coût global des aménagements de Paris sous Haussmann qu’il a estimé à près de 2,5 milliards de Franc-or sur la période, ensuite il faut savoir que la masse monétaire de la France en 1870 était estimée à 8,6 milliards.

            Enfin Haussmann à sût s’entourer de très bons ingénieurs J.C.Alphand et E.Belgrand notamment qui ont permis de moderniser la ville. On peut cependant critiquer son manque d’honnêteté intellectuelle ou de modestie sur un point : il n’a pas jugé bon de citer les travaux de la commission présidée par Henri Siméon, sur lesquels il s’est très largement appuyé.